
Alors que les victoires aux primaires républicaines s'enchaînent pour John McCain, le New York Times jeudi 21 février, s'attaque à la moralité du candidat.
Dans un article à l'intitulé l'ambiqué « Pour McCain, la confiancedans sa propre éthique pose problème » ( En anglais « For McCain, Self-Confidence on Ethics Poses Its Own Risk ») , cinq journalistes accusent le Sénateur de l'Arizona d'avoir une relation trop « proche » avec une lobbyiste Vicki Iseman. Celle-ci aurait été vu a plusieurs reprises en sa compagnie dans des évènements publics.
Des membres de l'équipe de campagne de John McCain ont demandé à ce que le candidat prenne ses distances avec Mme Isemann. Celle-ci travaille pour des compagnies de télécommunication qui ont cherché à recevoir l'aval dela Federal Communications Comission (FCC), pour pouvoir investir dans plusieurs chaînes locales. Aux Etats-Unis les règles pour éviter les monopoles télévisuels sont très strictes. Apparemment « Mme Iseman aurait écrit à ses clients qu'elle avait fait passer une demande de soutien auprès du personnel de McCain » écrit le New York Times. Le président de la FCC a reçu deux lettres de John McCain qu'il aurait « rejeté avec véhémence» note le quotidien. Les conseillers de John McCain a dénoncé dans un communiqué « une campagne de dénigrement ». Le problème pour John McCain est qu'il s'est construit une réputation d'intégrité vis à vis des lobbies lors de son affrontement pour l'investiture avec Georges W. Bush en 2000. Dans les années quatre-vingt, il avait échappé de justesse aux déflagrations du scandale Keating où des sénateurs étaient allé en prison pour avoir empêché des organismes de régulation bancaire d'effectuer des enquêtes sur cette banque qui avait coûté plus de trois milliards de dollars.



